Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La compétitivité des ports africains est devenue, au cours des dernières années, un sujet récurrent. Continent en plein développement, l’Afrique compte sur ses ports pour accompagner sa croissance.

Le sujet est arrivé sur la table du Club des ports africains, créé par le Crans Montana Forum. Les représentants des organismes fondateurs, réunis à Bruxelles le 8 mars 2013, ont largement débattu de la compétitivité des ports africains.


Un cas concret

Pour poser le sujet en termes concrets, Yves de Moor, directeur du groupe DML, négociant en matériaux de construction, a exposé un cas pratique. Il a un contrat pour approvisionner la cimenterie de Bangui en clincker. "Un sac de ciment coûte 22 dollars, soit le prix le plus cher du monde. La République centrafricaine a besoin de nouvelles constructions. Le coût de passage portuaire est un élément majeur dans ce coût", a expliqué Yves de Moor.

Il continue en expliquant que le prix de la tonne de ciment arrivée à Pointe-Noire est de 88 dollars, les frais de manutention entrent pour le même montant. Il a cherché des solutions en passant par le port de Matadi, de Boma ou de Cabinda mais, au final, soit le coût de passage portuaire grève sérieusement le coût du sac de ciment, soit les prestations proposées sont trop aléatoires.


Des coûts de passage portuaire trop élevés

Un point de vue que le directeur général du Conseil burkinabé des chargeurs, Ali Traoré, a exposé.

"Le coût de passage portuaire est devenu un élément dont les conséquences se répercutent jusqu’au panier de la ménagère. Nous devons agir pour réduire ces coûts par la modernisation des ports et la réduction des taux de fret."